• Un jour, à jamais, je m'endormirais.
    Ce sera le premier mois de l'automne.
    Mon coeur, brisé, se mettras en arrêt
    Sous les longs pleurs du temps si monotone.
     
    Tout sera balayé en un soupir,
    Glacial comme le vent dans les feuillages.
    Les coeurs et les pleurs irons se tapir,
    tentant d'oublier jusqu'à mon visage.
     
    La neige recouvriras tout ce monde,
    L'emportant dans un long sommeil de glace,
    Tout en masquant ce qu'il reste d'immonde
    Dans vos doux yeux, les larmes qui se glacent.
     
    Les tristes pleurs des cieux s'estomperons,
    En oubliant que mon heure a sonné.
    Et les doux sourires refleurirons
    A l'infini des prochaines années.
     
    Léonard de Dreuille
    Octobre 2012


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